•  

     

     

    La foule d'étudiants attend devant l'amphi

     

    Le nez dans un bouquin, smartphone dans la poche

     

    Ils apprennent l'histoire en bibliographie

     

    Entassent leurs leçons en fichiers Macintosh

     

     

     

    Ils sont deux cents, au moins, à partager la salle

     

    Les bleus poissons s'assoient à certaines distances

     

    Parfois dans un regard on reconnaît le râle

     

    De celui qui est seul sans savoir ce qu'il pense

     

     

     

    Si tous les étudiants de France et au-delà

     

    Reconnaissaient un frère en l'autrui mystérieux

     

    Ils quitteraient soudain l'incessant blablabla

     

     

     

    Pour briser les écrans, ouvrir cet air sérieux

     

    Car dehors sont les monts, et au-dessus les cieux

     

    Nous poussent à l'union en sainte tequila

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    J'ai ouvert la f'nêtre sur une série de non-sens

     

    Me suis cogné la tête au bassin d'opulence

     

    Putain, putain, que le monde est beau, cette vie

     

    Me traverse de part en part, moi qui suis transit

     

    Comme une lame affûtée sur la douce crinière

     

    Du lion cosmos, serpent roi, soupèse les viscères

     

    Cisaille les gîtes des rescapés derniers planqués

     

    Dans leurs baraques d'or, et nazis oubliés

     

    Au bal où la sueur goutte d'aisselle en aisselle

     

    Qui payera l'addition ? car j'briserai la vaisselle

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Au moins, à toi je me sens utile

     

    Pour un sourire d'un de mes gestes, d'un de mes mots

     

    En bordure d'une journée gâchée par l'incapacité

     

    Contre ton sein je me réfugie

     

    Quand le monde tourne vide

     

    Et quand les cieux innombrables ne parlent plus

     

    Quand les hommes rejettent mes pâles esquisses

     

    Un vers tendu en ta main

     

    Un thé d'un soir

     

    Une promesse d'amant glissé en ta paume

     

    Alors l'espoir scintille dans tes prunelles

     

    Et la société peut poursuivre son tourbillon incessant

     

    Nous rejetant encore un peu plus

     

    L'un dans les bras de l'autre

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique